LemmaLyonLYlʲɔ̃lĭˈɔ̃1Type Lugudunum.
lvgvdvniloc.4342BlanchetNumismat 97lvgvdvnvmacc.15CIL x 6087in gallia colonias dedvxit lvgvdvnvm et ravricammausolée de Plancus, Gaètelvgvdvnoabl.4849CIL xiii 1668ex lvgvdvno habere nos nostri ordinis virosTable claudienne, LyonType Lugdunum.
Lugdunum, -i5455SenApoc 6Lugduni natus estItinAnton 358HistFranc 5, 33ConcMerov 1, 185, 196718719GestaAutisiodcum Lugdunum pergeretLucdononnom.500RavCosm 4, 26Lucdonon Scatianorum1Lugdonum614ConcMerov 1, 185ex ciuitate Lugdonum Aridius episcopuslat. rust.Lugduno328400TabPeutLugduno caput Galliarum usque hic legaslvgdvno600FarcinetMonnaies 197lvgdvn(vm)772794VNumismat 80lvgdvnvm812814Engel 399Gariel 16, 64Lugdunum, -i825CapitulFranc 1, 151Lugdunum Tarantasia et ViennaΛούγδουνον, -ουn.7StrabΛουγδούνῳ150PtolΛούγδουνον κολωνίαΛούγδουναn. pl. nom.528535StephByzΛούγδουνα πόλις ΚελτογαλατίαςΛουγδόνωνn. pl. gén.800GeorgSyncell 354Λουγδόνων πόλεως ΓαλλίαςType Leudunum.
levdvnvmn.600750ProuBN 92Leudunum10981125Ekkehard 715vero habitabant iuxta Rhodanum ubi postea facta est civitas LeudunumLeün11551180GirRossDécH 1211A Leün ant del Roine l’aige passadeLeümGirRossDécH 8772Autretal de Leüm e de MasconLhaó12741275ComptesMontferrand 1, 28, 31Item XX s per l anada de Lhao de D. Riolet.Item XXV s que ac mais W. de Bualet per l anada de Lhao.Lyon1295CartMunLyon 419deudenz les clausures de la cità de LyonLyan12901310MargOingtP 91Lian12771315CartMunLyon 406Czo est li piajos de Lian e se leve forz1400DocLyon 20les franchises de païs de LianLion1325Philipon,R 13, 570li livra de Lion de 14 unces el marc de LionLyon15941604MoquSavoy1859RoquilleLiôn1890DÉLyAinFeillensliˈjãVauxliˈjɔ̃Viriatləˈjɔ̃RhôneMornantLoireBellerocheliˈjãPélussinliˈjɔ̃Lyons1175120012251250GarLorrP 3Droit à Lyons qui sor le Rosne sist1292TailleParis 21LionsGarLorrP 74Passa Lions, s’est venus à ClugnyLion12001250DoonNantM 70Qui tient quite Viane et Lion et MasconLeon1256ChJura 9, 8do is Chille en aval tant que à Leon sus le Rone et dois Leon en avalLyon1320CartMunLyon 65franco-it.Lion1300132513001350BertaM 875Eo serò raine de Françe e da LionLion1495DocMidiM 427,1Et vous fassen asaber dels affars que avem agu tant a Grenoble quome a LionLioun1878MistralMoun paire emai ma maire, / Ai ! soun de Lioun.mars.Lien1878Mistralauv.vɒ ljø2005ReichelLieu, và
Ville au confluent du Rhône et de la Saône, capitale du Lyonnais, archevêché primatial, chef-lieu de métropole et du département du Rhône.i s. av. J.-Chr. colonie de droit romain, capitale de province prétorienne ; vi s. capitale de comté ; ix s. cité épiscopale, capitale de duché ; xiv s. chef-lieu de sénéchaussée ; xv s. chef-lieu de gouvernement ; 1542-1789 chef-lieu de généralité1° Du protorom. Lugudúnulʊɡʊˈdunu n. (n. de loc.), formation préromane, continué par fr. Laon AS (lat. Lugdunum Clauatum), gasc. (Mont)lesun GS (fr. Monlezun), et qui a également désigné Saint-Bertrand-de-Comminges HG (lat. Lugdunum Conuenarum) et Saint-Lizier AG (lat. Lugdunum Consoranorum). Empr. au gaul./britt. *Lugúdūno-n, toponyme répandu dans une grande partie de l’Europe celtique(6), comp. de *dūno-n “agglomération protégée par une enceinte, place forte, oppidum, citadelle” et d’un thème *lugu- dont l’interprétation a fait l’objet d’une littérature considérable ; il paraît raisonnable d’y voir le nom du dieu suprême du panthéon (proto)celtique, *Lugu-s (> airl. Lug, gall. Lleu). Fondée le 10 octobre 43 a.C. par le proconsul L. Munatius Plancus, la colonie romaine de Lyon reçut initialement pour titulature Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum ; contrairement de ce qui se constate pour d’autres établissements coloniaux (Florentia, Placentia, Valentia), le toponyme propitiatoire Copia n’a jamais évincé la dénomination antérieure du site.(8) Les sources antiques attestent deux formes distinctes du nom de la ville : Lugudunum, forme largement majoritaire dans l’épigraphie et prototype du nom vernaculaire médiéval et moderne, et Lugdunum, seule attestée dans la littérature classique et impériale, ainsi qu’en latin carolingien. —
2° Lat. Lugdunum atteste une syncope précoce de la prétonique interne, phénomène dont il est d’autres exemples dans la langue classique : frigidarium > frigdarium (Lucil., Vitr.). L’extension de la forme orale correspondante (protorom. *lʊɡˈdunu) est impossible à déterminer avec précision, puisque celle-ci n’a pas eu de survivance (on aurait afrpr. *Loidonloiˈdun). La distribution des deux types en protoroman peut avoir suivi une distribution tant diatopique que diastratique : la forme syncopée aurait appartenu aux variétés plébéienne et rustique, tandis que la forme conservatrice *lʊɡʊˈdunu (légitimée par l’écrit officiel, épigraphique et numismatique) serait un cultisme propre au latin scolaire et urbain de Lyon. Le fait que Lugdunum ait cependant supplanté Lugudunum dans la langue écrite de l’Église et du fisc, dès le vi siècle II.1, suggère une coexistence tardive des deux formes dans l’oralité latine, d’ailleurs confirmée par la série des exonymes grecs 2. —
3° Le développement phonétique du toponyme est ainsi restituable : *[lʊɣʊˈðuːnu] > *[lo.oˈðuno] > *[leoˈðuno] (dissimilation en hiatus) > afrpr./adauph. *[leˈun], l’avant-dernière étape étant documentée par la scripta rustica mérovingienne10III.1-2. L’ancien auv. atteste une évolution idiosyncrasique *[lo.oˈðuno] > *[laoˈðuno] > *[laŏˈun] (> *[laˈo] ?), différente du traitement francoprovençal2.a.α. La résolution de l’hiatus par synérèse, régulière en afrpr., rend compte du passage de *[leˈũn] à *[ˈli̯ũn] ~ *[ˈli̯õn] Lionβ. La forme Lyan/Lian atteste la précocité de la nasalisation et de la modification du timbre de la voyelle [ũ] (> [õ] > [ɒ̃]) dans le dialecte lyonnais 11 —
4° Le nom français héréditaire de Lyon (qui serait du type *Laon) semble avoir disparu à date prélittéraire : l’afr. n’atteste que des formes empruntées au francoprovençal2.b. Les graphies 〈Lyons〉 et 〈Lions〉, quoique récurrentes, n’apparaissent qu’à une date ou [s] final était amuï en français et n’ont donc pas de justification phonétique. Empruntée au fr. dès le xv siècle, la forme aocc. Lion (> cat. Lió) survit, avec diverses adaptations phonologiques, dans les parlers modernes, ainsi que dans l’écrit occitan contemporainc. —
5° Sont empruntés au francoprovençal ou au français : it. Leone, Lione “Lyon” (> srd. Lione), piém. Lion, aocc. Leon, Lion, acat. Lleó, cat. Lió, gal./port. Lion, Lão, angl. Lyons, gr. Λυών. L’exonyme traditionnel all. Leyden, Leiden et néerl. Leyden provient du rapprochement du nom de Lyon avec celui de Leyde en Hollande, identifié depuis les humanistes à l’antique Lugdunum Batavorum.GierachSynkope 52Variantes ˈlʲɒ̃liˈjɔ̃liˈjɒ̃ːL’ancienneté des attestations interdit de voir dans mlat. Leudunum une relatinisation à partir de l’afrpr. Leon (contra Geirach).La survie du toponyme héréditaire semble également illustrée par acat. Lleó “Lyon” (de *[leoˈðuno] ?), lequel pourrait toutefois s’expliquer par un calque de fr. lion : Lyon, d’après cat. lleó “lion”.Lyon (cité de)nom de
civit(as) segvsiavor(vm)nom.44350CIL xiii ?cai(o) ivl(io) ivllo / fvnvs et monim(entvm) / civit(as) segvsiavor(vm) / pvbl(ice) principi svo